Aujourd’hui 22 avril 2009,
Entretien avec jo.
À sa demande, j'accepte de garder l'identité de jo secrète en échange d’une interview en rapport avec ses observations ufologiques.
-Alors bonjour jo.
-Bonjour.
-J'ose imaginer que vous avez murement réfléchi au fait de ne pas divulguer votre véritable identité?
-(soupire)
-Êtes-vous prête à encaisser le coup? Beaucoup de nos internautes rejetteront automatiquement votre témoignage partant du fait que vous n'avez pas le courage de vos opinions.
-Il ne s'agit pas d'opinion. Je ne parle pas de la conclusion d'une enquête faite sur les ovnis. Cette position serait pourtant bien plus confortable pour moi. Mon opinion ne serait pas automatiquement rejetée, d'ailleurs, on ne parlerait pas d'opinion mais plutôt de compilation de faits qui tendent à démontrer que...
-Je constate que vous y avez longuement réfléchi. Alors expliquez-nous ce qui fait que vous croyez aux ovnis?
-Pour ma part, je n'ai tout simplement pas le choix. J'ai été confronté au phénomène et j'ai dû négocier avec ma conscience. C'est moi qui étais là. Je ne possède aucunes photos, pas d'objet bizarre. Rien. Mon cas est invalide pour la science... et c'est assez normal. L'inverse serait inquiétant.
-Il y a donc aucun moyen de savoir si vous dites vrai?
-Mais voyons ça sur un autre angle. Si vous vous préparez un œuf au plat un matin et qu'en le cassant vous découvrez deux jaunes au lieu d'un seul, vous ne douterez pas de ce que vous avez vu, même si la preuve de cet état de chose se trouve uniquement en vous, dans votre estomac. Si vous racontez cet anecdote à des gens qui sont incapables de concevoir qu'un œuf puisse contenir deux jaunes, peu importe vos arguments, jamais ils ne vous croiront.
-Faute d'être prise au sérieux, vous avez choisis de rester dans l'ombre?
-Concernant mon identité, je refuse de stigmatiser mon image publique au profit d'une réalité qui n'est absolument pas démontrable. Certains de mes proches connaissent mon vécu, certains d'entre eux se gardent un sentiment de réserve vis-à-vis mon récit, d'autres acceptent cette réalité sans poser de question; en tout cas, pas devant moi. Habituellement, j'évite le sujet car, en réalité, je ne peux être tout à fait certaine de ce qui m'est arrivé.
Ce que nous appelons phénomène ovni aujourd'hui sera peut-être expliqué différemment dans le futur. Mais lorsque je parle d’explication, je ne parle pas du dénigrement immédiat qui est couramment exprimé par l'intelligencia intellectuel. Paradoxalement, ces gens font souvent parti de l'élite intellectuel et donc par extension, devraient faire preuve d'objectivité. Au lieu de cela, ils rejettent tout simplement l'hypothèse, la considérant à l'avance comme irrecevable. Et je comprends leur raisonnement jusqu'à un certain point. Ils se disent: "Allons donc, le ciel est scruté tous les jours, partout sur notre planète, par d'innombrable astronomes professionnels et amateurs. Pourtant, on n’entend jamais parlé d'OVNI de leur part. Ceux qui disent en avoir vu n'y connaissent rien. Ils confondent les satellites avec les petits bonhommes verts." Je comprends ça. J'ai moi-même fais partie d'un groupe d'astronomes amateurs et je n'ai jamais entendu parler d'ovni. Il faut dire que je n'ai jamais initié le sujet lors d'une conversation. Or, je pense qu'aucun d'entre eux n'oserait dire qu'il a été témoin de ce genre d'observation. D'autant plus qu'une bonne part d'entre eux n'ont jamais raté une occasion de se moquer du sujet. Mais pour comprendre d'avantage, même sur un plan purement hypothétique, il est absolument impossible d'étudier un phénomène si, à prime abord, on rejette tous les témoignages. Malheureusement, la plupart d'entre nous n'ont aucune preuve de ce qu’ils ont vécu. Pour ma part, je ne peux que décrire ce que j'ai vu... et exposer mes impressions. Internet me permet de le faire dans l'anonymat. Mais croyez-moi, j'aurais préféré que ces visiteurs se rendent tout simplement rencontrer nos dirigeants et qu'ils me laissent devenir une septique pure et dure.
-Lorsque vous dites: "...je ne peux être tout à fait certaine de ce qui m'est arrivé." voulez-vous dire que le doute subsiste encore dans votre esprit, même après avoir vu des ovnis?
-Tout à fait.
-Mais la plupart des gens vous diront qu’ils croiront aux ovnis lorsqu’ils en auront vu un.
-Je sais que je n'ai pas été victime d'hallucinations. Le fait que, la première fois, nous ayons été trois observateurs me conforte sur ce sujet. J'ai des doutes par contre sur l'identité de ceux qui contrôlaient ce nerf. D'ailleurs, y avait-il réellement quelqu'un à l'intérieur ou étaient-ils dirigés de l'extérieur. Était-ce une projection? Si oui, dans quel but? Et comment y arrivent-ils? Font-ils parti d'une autre dimension? Serait-ce l'observation des machines à voyager dans le temps du future? Cette hypothèse est d'autant plus inquiétante puisqu'elle sous-entendrait l'idée que notre réalité ne soit pas "La" réalité primaire mais plutôt une réalité secondaire, transformée par l'intervention du futur; une espèce de souvenir modifié au profit d'un futur.
-Vous pensez vraiment?
-Non. Je ne peux y croire. Je peux le concevoir étant donné les lois de la relativité. Des lois qui n'ont toujours pas, à ce jour, été réfutées. Mais je n'arrive pas à y croire et je ne peux tout simplement pas savoir si l'impossibilité de cette conception dépend pour moi de mon niveau d'évolution. Si des gens du futur visitaient notre présent, peut-être seraient-ils tentés de cueillir l'ADN de leurs ancêtres afin de mieux se reproduire. Cela expliquerait les nombreux cas d'aduction. Les possibilités sont infinies et tout à fait fantasmagoriques. Si quelqu'un, septique ou pas, affirme connaitre la vérité sur ce sujet, ne le croyez pas. Il s'agit d'un sujet inconnu, maltraité où s'accolent toutes sortes de superstitions, phantasmes et pseudo doctrines spirituelles. Je suis persuadée que certaines personnes connaissent plus de réponses que moi. Or, je souhaite d'avantage spéculer sur une ou des possibilités plutôt que d'affirmer ceci ou cela en fonction de mon âge, ma culture, mon époque, mon intellect et mes croyances inconscientes. Imaginez les premiers hommes de notre espèce observant un hélicoptère, qui plus est, se pause sur leur terre. Je sais que cet exemple est sur utilisée, mais, que voulez-vous? Si on part du principe qu'une ou des races extraterrestres puissent nous visiter, il faut au moins accepter un fait: ils ont la technologie pour le faire. Donc, soit, ils ont à peut près notre degré d'évolution mais du point de vu technologique, ils ont pigé bien plus vite, soit ils habitent leur planète depuis bien plus longtemps que nous; ce qui revient à dire qu'ils ont eu plus de temps pour développer leurs science. Cela dit, j'opterais pour la seconde option mais, d'une manière ou d'une autre, ce n'est pas ce qui compte. Ce qui compte, c'est qu'ils visitent certains d'entre nous en prenant bien soin de ne pas laisser la moin moindre trace qui pourrait constituer une preuve. Je me doute bien que c'est pour nous protéger de nous-mêmes mais la plupart du temps, ça me met en rage.
-Parlons-en de votre expérience. Comment tout ça à commencé pour vous?
-Ma première expérience a eu lieu dans un petit village de la rive sud situé à 25 minutes de Québec. C’est là où j’ai grandi, sur la ferme familiale. Nous étions en 1981, j’avais 10 ans, ma sœur 13 ans et mon frère 3 ans. C’était l’hiver, il faisait nuit de bonne heure comme tous les hivers, je ne sais plus pendant quel mois. Nous glissions sur le ban de neige accumulé sur le côté d’un bâtiment de la ferme. Mes parents travaillaient à l’intérieur d’un autre bâtiment beaucoup plus loin. J’ai remarqué une lumière blanche qui pulsait et se déplaçait en zigzag; de très larges zigzags. Des virages à plus de 90 degré. Nous étions jeunes, ma sœur et moi étions partagées entre la fascination et la peur, mon frère pleurait, (notre fascination lui faisait peur. Ses sœurs ne semblaient pas être dans leurs états normaux). En tout cas, l’objet est resté un moment au-dessus de nous (jamais de façon statique, toujours en mouvement) puis elle s’est rendue au-dessus de foret. L’objet s’est immobilisé pour la première fois au-dessus des bois en pulsant très fort. Un petit objet rouge est sortie d'en dessous puis est descendu dans le foret. Elle est remontée 5 minutes plus tard. Nous, nous étions allées chercher une lampe de poche. Lorsque l’objet est revenu au-dessus de nous, nous avons fait flasher notre lampe de poche dans leur direction. L’objet a aussitôt répondu pulsant et zigzagant plus vite. Cela nous a amusé tout en nous réconfortant. Cela, du point de vu d’un adulte, peut paraître bizarre, mais pour nous cet échange ludique était synonyme d’amitié. Nous avons joué plus d’une demie heure comme ça avec l’objet mais le froid nous a obligé à rentrer. Nous l’avons donc observé de l’intérieur par la fenêtre de la salle de bain.
-Est-il demeuré longtemps au sol?
-Cinq minutes ou plus. Dix peut-être. Je ne peux jurer qu’il touchait le sol. Il s’est posée dans un champ voisin puis il est reparti aussitôt que nos parents ont franchi la porte de la maison.
-À cette époque, saviez-vous qu'il s'agissait d'un phénomène ovni?
-Nous disions "soucoupe volante". C'était l'expression consacré. Nous avions entendu parler du phénomène à la télé. Heureusement, jamais je n'avais entendu parler d'abduction. Dans ce cas, nous aurions eu la trouille de notre vie et nous nous serions probablement imaginés des choses.
-Êtes-vous allé voir le lieu d'atterrissage?
-Nous y avons pensé mais c'était loin pour nous. Mais surtout, nous avions tout à coup pris conscience de ce qui était subvenu. Déjà, nous avions été confronté à l’incrédulité de notre entourage, dans ce cas si, celle de nos parents. Cela dit, notre autobus scolaire passait devant le lieu d’atterrissage mais nous avons rien remarqué de bizarre.
-Avez-vous pu comparer leur dimension par rapport à un autre objet au sol?
-Lorsqu'ils sont descendus, ils se trouvaient à quelques mètres de plusieurs arbres. L'objet devait faire entre 4 et 6 mètres.
Maintenant, quand est arrivée votre seconde expérience?
À 17 ans, je faisais des études au niveau collégial dans le bas du fleuve. Lors de ma visite de Noël chez mes parents en 1988, je profitai de l’occasion pour donner rendez-vous à un ami à St-Antoine de Tilly au Bar “Le café Mozart”. Comme c’était fermé, nous nous sommes donc dirigés vers Laurier Station. Mon ami conduisait sa devant moi et je le suivais derrière dans la voiture de ma mère. Nous avions emprunté un chemin boisé où les maisons étaient rares. Sur ma gauche, j’ai vu la même lumière blanche de mon enfance. Ça m’a amusé. En fait, j’étais très heureuse de les revoir à ce moment là. Je conduisais en la suivant du regard. Elle s’est placée un peu plus haut, je tournais mes yeux le plus possible pour l’observer tout en conduisant. Tout à coup, toute ma voiture est devenue illuminée. Un objet immense volait plus haut, le petit objet pulsait toujours à ses côtés. L’objet était au moins gros comme le Stade Olympique, mais il l’était peut-être beaucoup plus. J’étais stupéfiée face à cet objet immense. C’était trop gros pour voler! La lumière qui était pointé sur moi partait d’un point minuscule au centre, en-dessous de l’objet. « Le ventre de l’OVNI » était plein de lumières, pleins de couleurs qui changeaient de configuration et de couleurs toutes les secondes. Un autre spot était pointé sur quelqu’un ou quelque chose de l’autre côté de la foret. Je n’ai jamais trouvé qui. Dommage! Je reste persuadée qu’une autre personne a vécu ce que j’ai vécu au même moment. Mon ami qui roulait devant n’a jamais rien vu même si j’étais juste derrière lui. J’ai pensé: «Pourquoi ma radio fonctionne toujours? » Puis: «Bon, ça y est j’arrête et je les attends. » J’ai appuyé sur le frein et j’ai vu la voiture de mon ami qui s’éloignait devant. Je ne comprenais pas pourquoi il ne voyait pas l’objet volant, le spot de lumière projeté sur moi, ni que j’avais ralenti. Aujourd’hui, je ne m’explique pas pourquoi je n’ai pas klaxonné. J’ai pris peur et j’ai appuyé sur l’accélérateur pour rejoindre la voiture de mon ami. Quelque secondes plus tard tout avait disparu. Je n’ai pas vu l’objet partir… elle n’était tout simplement plus là. Pas de temps manquant. J’ai cette impression qu’il m’on donné le choix d’un contact et que je l’ai refusé.
-Wow! Qu’en a dit votre ami après lui avoir tout raconté?
-Je n’ai rien raconté.
-Pardon! Comment avez-vous pu vous contenir?
-J’avais eu ma leçon à 10 ans. Je lui ai demandé s’il avait remarqué une lumière bizarre et il a tout de suite pris un ton rassurant, très paternel. Il m’a parlé de possibles exercices militaires et d’hélicoptères. Je suis rapidement passé à autre chose. Chose encore plus bizarre, il n’avait même pas remarqué ma conduite erratique alors que je roulais juste derrière lui. Il faut dire, qu’à force de regarder en haut, je n’arrivais plus à bien suivre la route. Ma roue avant de droite a même roulé dans le gravier à côté de la chaussée et il n’a rien vu.
-Y a-t-il eu d’autres épisodes?
-En 2006, un spot dirigé sur moi dans mon ancien appartement à Verdun. Mais étais-je réellement concernée? Enfin! L’objet est demeuré au-dessus du fleuve un bon moment. Des voisins sont sortis regarder cette lumière sur leur balcon. Quelqu’un de Ville LaSalle a même filmé cet objet. On peut facilement le voir sur internet. Mais il y a peut-être d’autres explications.
-On peu dire que ça vous en prend beaucoup pour croire. Maintenant, parlez-moi de l’affaire ummites?
-C’était en 2005 je crois. Je me rendais au travail en métro comme tous les matins de semaine.
-Vous parlez du métro de Montréal?
-Exactement. Je me suis d’abord assise près d’une fenêtre pour un lire roman. Parmi la foule qui pénètrait dans mon wagon, un gars portait un complet cravate foncé, une petite mallette de cuir noir en main, ses yeux étaient d’un bleus très pure, il était un peu chauve, sa tête était assez grosse, sans plus. J’avais eu un fou rire intérieur.“ Pauvre type! Il ne le sais pas mais il a la tête d’un extraterrestre. " C’est qu’il ressemble comme deux goute d’eau au portrait ummite; ce même portrait que vous voyez dans ce blog.
Le type était demeuré debout sans jamais me voir. Nos regards ne s’étaient même pas croisés. À ce moment, j’avais eu une autre réflexion du genre: « Il fallait bien que ça arrive. Même si c’est un portrait totalement inventé, il fallait bien que, par le plus pur de hasard, il ressemble à quelqu’un. Si c’était moi, ça me ferait bien rire. Dommage, il ne le saura probablement jamais! »
Puis je m’étais remise à lire mon roman. Rien de bien spécial puisque je lis toujours dans le métro. Plus tard, je ne me souviens plus pourquoi, j’ai changé de place. Peut-être pour laisser mon siège à une femme enceinte ou je ne sais trop… en tout cas j’étais debout. Finalement, un autre siège s’était libéré.
Vous savez comment sont disposés les anciens wagons du métro de Montréal?
-Oui, bien sûre.
-Aux extrémités, il y a un siège face a un gros bloc en métal grillagé où se trouve, je crois, un moteur pour la ventilation. Le poteau en métal est un peu de biais en face. Juste à côté, il y a la porte pour sortir. Ce siège est un peu isolé. La tranquillité même! Genre: coin lecture.
-Je vois très bien.
-J’avais complètement oublié ce gars qui était toujours debout parmi d'autres passagés. Il n’y a aucune raison pour que je pense encore à ce type après tout. Jamais je n’ai pensé: « Oh mon dieu, je suis devant un extraterrestre ! »
-Mais vous auriez pu le penser.
-Pourquoi ? Nous ressemblons tous à quelqu’un. Qui ne s’est jamais fait dire qu’il ressemblait à un tel? Je m’étais tout simplement dit qu’il ressemblait à ce portrait fait dans les années soixante, je crois. Si vous me connaissiez personnellement, vous sauriez que je ne suis pas du genre à me monter une histoire en épingle.
-Vous n’aimez pas qu’on aille trop vite aux conclusions?
-Et, je dois bien l’avouer, si je lisais cette histoire sans l’avoir vécu moi-même, je serais vraiment très septique concernant cette dernière affirmation. Mais revenons-y justement, à cette histoire. J’étais concentrée sur mon bouquin. Mais après un moment je m’étais sentie regardée et j’avais levé les yeux. Le type était bien droit devant moi et il me fixait dans les yeux. Il y avait très peu de place entre le poteau de métal, le gros bloc de ventilation et ce siège isolé, sans compté mon sac à dos qui était au sol, à mes pieds. Qu’est-ce qu’il faisait là?
-Et pourquoi vous?
-Il n’y avait aucune raison pour qu’il soit là. Il n’était même plus devant la porte pour sortir. Il se trouvait à moins d’un pied et demi devant moi, il me regardait par-dessus mon livre avec ses yeux si bleus. Ma gorge s’était nouée. Je ne comprenais pas ce qu’il me voulait. Qu’est-ce que je devais faire?
-C’était un comportement assez intimidant.
-Je ne crois pas qu’il ait voulu me faire peur. Je pense qu’il voulait fortement confirmer mon impression. J'avais soutenu son regard un court moment puis je m'étais replongé dans mon livre sans pouvoir lire. Il y avait toujours se doute : « Et si c’était juste un fou? » Normalement, lorsqu’un drôle de type déconnait, l’ignorance intentionnelle fonctionnait assez bien.
-Aviez-vous peur?
-Cela va vous paraître bizarre mais j’avais honte. Comme s’il avait senti que je n’étais pas allée au bout de mon potentiel. Comme si j'avais perdu mon temps, que je ne m’étais pas accomplie et que cet être là, devant moi, avait la capacité de le voir ce gaspillage. Oui, je m’étais sentie honteuse.
-Incroyable! Ce genre de réponse ne s'invente pas.
-Je faisais semblant de lire comme une idiote. Si ça m’arrivait aujourd’hui, je ferais autrement. J’ai quelques questions en banque.
-Quelles-sont-elles?
-Étaient-ce eux, les ummites, qui s'étaient amusés avec nous lorsque nous étions des enfants? S’il s’agisait d’une autre race? Si oui, est-elle pacifique? Comment faire pour augmenter notre intelligence? Quoi faire pour aider notre humanité? Que pensent-ils des projets de fermes verticales?
Toujours est-il qu’il était là et qu’il me fixait. C’était fou, irréaliste. J’avais l’impression qu’il m’avait entendu penser lorsque j’avais eu ma réflexion rigolote. Je me sentais très gênée. Je ne savais plus quoi faire. Je l’avais à nouveau fixé. Il était si sérieux! Il était un peu penché en avant comme s’il m’étudiait. Ses vêtements étaient impeccables, probablement neufs. Il était fraîchement rasé, on aurait dit un avocat fraîchement sorti du barreau, car, le pauvre type avec la tête d’un aliène avait aussi l’âge du ummite des annees 60.
Il me rendait mal alaise. Il ne disait rien et me fixait, le visage très grave. Je faisais encore comme si je lisais afin d’éviter son regard. Finalement, ouf! il se dirigea vers à l’extérieur à la sortie McGill, je crois. Depuis ce temps, je suis beaucoup moins catégorique face au phénomène ummite. Bien sûre, on peut me reprocher de ne pas avoir fait ce qu’il fallait faire car les supposés ummites ont une voix nasale. Le problème c’est qu’en situation étrange, on sait rarement comment réagir. S’il y a une prochaine fois, je promets d’éclaircir la situation.
-Autre choses?
-Oui. La première fois, lorsque j’étais une enfant, ils s’étaient posés à environ un demi-kilomètre de notre maison. Nous les observions par la fenêtre et ils se sont envolés quand ma mère et mon père sont entrés dans la maison. C’est le moment où nous leur avons crié de venir voir « vite maman! » Ils auraient pu partir en les voyant s’approcher de la maison. Mes parents on traversé la cuisine d’été avant d’ouvrir la porte principale mais ils sont partis seulement lorsque (dans notre esprit) nous avons pris conscience que nos parents étaient là. Mes parents n’ont pas eu le temps de les voir. Je crois qu’ils y a un indice ici.
-Je vous remercie d’avoir témoigné. Si jamais vous vivez une autre rencontre, n’hésitez pas à venir nous le raconter.
-Sans problèmes. Merci.
jo
Wow! Ça te court vraiment après ce trucs ufo. Mais pour un fois, ce ne sont pas des histoires d'abduction, ni des histoires ésotériques. En tout cas. La prochaine fois, dis-leur bonjour de ma part.Ecrire un commentaire